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Histoires de vie, et de vies...

Continuer, seulement continuer...*

Continuer, seulement continuer...*

Regarder la mer, cette perpétuelle mouvance, à peine moins pâle qu'un ciel duveteux, bruissante comme les feuilles agitées  par le vent, comme le sang pulsant dans mes artères... le bruit d'une respiration rassurante... hier, aujourd'hui, demain procèdent du même ordre, tout ce qui vit bouge, palpite... et meurt.

Continuer...  quand il est des jours où tout est grâce et des jours où tout est blessure... la vie est une immense imperfection.

Continuer... en dépit des erreurs parfois ignorées, des errements qui ne trouvent pas toujours d'issue, des rebuffades incriminantes, des silences pusillanimes, des réquisitoires à la petite semaine, des indifférences affichées. 

Continuer... à peine riche de mes incertitudes et de mes quêtes incessantes, préférer obstinément  le questionnement à la réponse idéologique.

Continuer... malgré la fatigue et le découragement qui guettent, insidieux... le cœur ouvert, vulnérable, mais ouvert... aux doutes, aux blessures, et aux victoires... le cœur ouvert, et vigilant, tout comme l'esprit... contrôler les sources, contrôler les faits... se libérer des modèles... savoir que la méchanceté n'est jamais intelligente, jamais, même si le monde dans lequel on vit essaie perpétuellement de nous faire croire le contraire.

La vie est une immense imperfection, mais parfois, on est saisie par la plénitude d'un jour lumineux... et dans la minute qui suit, le destin vous l'assassine.

Continuer... dépasser le quotidien pour atteindre l'espérance... faire la part de ce qu'on vit, ce qu'on doit vivre et ce qu'on rêve... ne rien céder aux normes, aux dogmes, aux simplifications trompeuses et aux mensonges séduisants, aux forces des peurs et des habitudes, au cynisme. 

Regarder la mer bleue, grise, verte, vibrante, comme une intime consolation face à la douleur et l'injustice du monde... regarder la mer, solitaire, mais reliée au grand mouvement du monde... solidaire... unique comme chacun, et multiple comme trop peu. 

Continuer... questionner l'intime, et se garder de dévoiler le privé... aller de l'avant... tenir... ne pas se laisser engloutir par la noirceur du monde.

Continuer, inconsolable. Et gaie.

*"Dans certains cas, continuer, seulement continuer, voilà ce qui est surhumain" Camus, La Chute

**photo ©collection Catherine et Jean Camus

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À propos
La Baladine

Athée, laïque, féministe assurée et romantique assumée, universaliste, républicaine, rieuse et mélancolique, résolument positive dans un monde dépressif, agitatrice de cervelle, gratteuse infatigable du vernis des humains pour voir ce qu'il y a dessous... "Je ne fais effort ni pour qu'on m'aime ni pour qu'on me suive. J'écris pour que chacun fasse son compte." Jean Giono
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B
Je te lis et relis....Et je me dis : un si long texte ! Et je pense à mes moments difficiles, où j'ai eu aussi le besoin de m'écrire un long texte. Pas aussi beau que le tien, certes. Et de relire Camus...Chaque fois, je suis sorti plus fort.<br /> Je t'embrasse, me donnes-tu la permission ?<br /> An.
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L
Camus, cette source vive! <br /> Bien sûr que je permets, et je t'embrasse en retour. C'est une vraie joie de te savoir de retour :-))
E
C'est parce que c'est si difficile, sans recette qui fasse le bonheur de tout le monde, parfois sans excuse ou sans pardon, que c'est si beau d'avancer et de s'en réjouir encore et encore. C'est un peu comme un jeu, une épreuve à la fois se surmonte ou nous fait trébucher, mais à chaque fois on sait qu'au moins, ce coup-là, on ne nous le fera plus... alors on se prépare au round qui suit, et parfois on s'assier sur le bord du trottoir et on pleure, mais bon... on n'a pas le temps de faire ça longtemps, hein...<br /> <br /> Courage!
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L
C'est ça, tout pile poil! <br /> Pas de souci, je continue ;-)
J
Je t'ai lue plusieurs fois :) mais n'ai rien à dire. Si, continuer ! ;)<br /> Bonne semaine Baladine. Amitiés.
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J
C'est gentil aussi... merci ! Mais appelle moi julie :D
L
C'est très gentil Bella! Mais commenter n'a rien d'obligatoire!<br /> En attendant, continue à nous régaler de tes balades iliennes...<br /> A prestu!
M
Dans le silence<br /> <br /> Sables immenses<br /> Lentes nuits d’étoiles<br /> Au profond de l’obscurité<br /> Le désert s’entrouvre<br /> Sable chaud sous ma joue<br /> Retentit la mélodie du silence<br /> J’écoute…<br /> <br /> L’aube est encore loin<br /> Elle colorera le ciel<br /> Violente et rouge sang<br /> Et comme un voile<br /> Nous enveloppera<br /> Enroulés, embrassés,<br /> Le cœur étreint…<br /> <br /> Garder, garder, garder<br /> Cette magie unique<br /> Le corps transpercé<br /> Sans glaive ni épée<br /> L’âme transmuée<br /> Dans la musique de la nuit<br /> Dans le silence…<br /> <br /> marine Dussarrat<br /> <br /> <br /> Il arrive que l'on fasse des erreurs, on les paye très cher parfois, le flux de l'océan nous entoure, nous enveloppe et peut-être nous aide à vivre...<br /> Je reviendrai te relire tu dis des choses fortes...
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L
Merci infiniment pour ce très beau cadeau...<br /> Merci :-)<br />
L
Hé bé...<br /> C'est dur.<br /> Très dur.<br /> Quand il faut plus de courage que d'espoir, c'est encore plus dur.<br /> Mais non, tu n'es pas seule.<br /> Ne crois pas ça.
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L
Quand on a l'espoir, c'est que le courage peut servir à quelque chose.<br /> Quand il ne faut que du courage, c'est souvent qu'il n'y a plus d'espoir.<br /> Et là, il faut vraiment beaucoup de courage.<br /> Il ne reste que l'espoir d'avoir assez de courage.
L
Je ne suis pas sûre que l'espoir soit des plus utiles. La volonté, par contre, oui! Pour le reste, ça dépend sur quel plan on se place ;-)
L
Continuer... consciemment ou inconsciemment, selon la période, les événements, les blessures, les absences, les joies, car il n'y a pas d'autre choix que celui d'aller de l'avant. De préférence, en donnant le meilleur de soi, l'authenticité de ce que l'on est, vit, souhaite.<br /> <br /> Mais dis-moi... comment est-ce que tu vas?
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L
J'ai validé trop tôt.<br /> Des bises d'affection vraie ma Lilas♥
L
"il n'y a pas d'autre choix que celui d'aller de l'avant", ça c'est une parole de fille courageuse et résolue. J'en connais qui font (parfois contraints, parfois pas) du sur-place, et piétinent en rond... <br /> L'authenticité, encore un mot essentiel :-)<br /> <br /> Je vais bien... tout est compliqué, difficile, mais ces temps-ci, c'est peu ou prou le cas de tout un chacun, non?
B
Tant de beauté, tant d’authenticité dans tes mots, tu me ranimes mes espoirs en la vie. J'ai lu et relu ton texte, il se dégage en lui, en Toi, une humanité non frelatée, profonde et sereine. L'amour est dans le pré. Ô ! pleine de grâce je te salue, tu es comme un rayon de soleil. Tu n'es pas très prolixe en textes à publier, mais quand tu en lâches un, tu lui laisses des paraphes en trait majestueux. Oui continuer, seulement continuer...ta voie est auguste<br /> Merci pour ce texte sublime<br /> Bisous ravis, enchanteresse.
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L
Ami poète, ton lyrisme est bien indulgent pour ma prose, mais ta verve chaleureuse me touche beaucoup.<br /> Merci pour ton enthousiasme.<br /> Bises en attente de tes prochains vers :-)
X
Tes billets me transforment très souvent en étireur de fil à retordre, un vrai casse-tête, à chaque fois ou presque. <br /> Parce qu'il y a autre chose au-delà des mots, Quelque chose que l'on devine ou pas, que l'on subodore plutôt, ou bien que l'on ne veut pas savoir, mais qui remuent, qui touchent, là où l'on ressent les émotions.<br /> Regarder la mer, y chercher une réponse, comme celle que l'on trouve dans le vent...Se relier à la force de la nature pour y puiser la force de continuer dans les moments difficiles de doutes, d’interrogations, d'injustice et autres passages à vide.<br /> Ne pas baisser les bras, même si continuer paraît quelquefois si dur. Continuer comme l'intime cette chanson à la mélodie envoutante, puissante, martelant comme un mantra, puisses-tu vivre, continuer, inlassablement crescendo.<br /> Je crois que cette chanson est faite pour toi.<br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=QC9-m-FCS9o
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L
En tout cas, il m'est impossible de répondre tout de suite. Je dois laisser le texte se distiller en moi, avant de pouvoir laisser un commentaire. Rarement à la hauteur du texte!
X
J'ai de la chance d'échapper à la migraine ;) Je suis un peu du sud, j'exagère. j'ai "brodé" mon entrée en matière, en fait, je n'en pense pas un mot. c'était juste pour diluer l'émotion, ou une façon de faire une pirouette...
L
"étireur de fil à retordre", "casse-tête", heureusement que je ne suis pas très prolixe, je finirais par te flanquer la migraine :-D<br /> Je pirouette mais tes deux premières phrases me touchent, parce que tu résumes peu ou prou mon but essentiel. <br /> Et merci pour cet émouvant cadeau musical.<br /> Bises cueillies
M
Magnifique réflexion et beaux commentaires! Merci de ce partage!
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L
Merci Manou! Et bon tri ;-)
C
Regarder la mer. <br /> Oublier tout. <br /> Continuer cette ronde sans relâche, sans découragement, même s'il pointe souvent son nez au coin de la rue.<br /> Avancer sur des sables mouvants mais émouvants...<br /> Très beau billet, qui résonne profond là, au fond à gauche, à l'endroit du coeur.<br /> Bisous rassurés<br />  •.¸¸.•*`*•.¸¸♥︎
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J
@Baladine : au nom des tous les accords toltèques (je m'instruis, merci! :) ou pastèques du tout, je me dis... sois-toi julie, in parfait désaccord :D <br /> Beau "morceau" chapeau bas... ça va mieux aujourd'hui ? :)<br /> Bise Baladine et bon weekend.<br /> PS Comment va Paladin... de retour de sa croisade ?<br /> Une bise tendre pour lui :)
L
Je comprends. Pour ma part, je "fais mon deuil", plus ou moins vite en fonction du degré de proximité, des gens qui me font du mal, ou qui me veulent du mal, ou qui pensent du mal de moi. Je ne peux contrôler ce que les autres pensent de moi, ça ne m'appartient pas. Du coup, je n'en veux pas à grand monde. :-) <br /> <br /> Quant à l'interprétation abusive, c'était un clin d'œil au troisième des accords toltèques, qui, bien qu'un peu simplistes, ne sont pas inintéressants, et que tu connais bien, je crois. ;-)
C
Oublier tout pour moi voulait dire repartir sur des bases saines...faire le vide du négatif, pardonner aussi...<br /> Quant à interpréter, on a eu beau me le reprocher souvent, c'est ma structure mentale qui est ainsi... mais j'essaie de m'améliorer et je crois que j'y parviens.<br /> ¸¸.•*¨*• ☆
L
A "oublier tout", je préfère "n'oublier rien". Juste vivre, mais en pleine conscience, en réflexion permanente, insatisfaite, inconsolée, mais vivante.<br /> Et ne pas tout interpréter ;-)<br /> Bisous solaires
B
Quelle magnifique photo de Camus ! Quel homme, quel écrivain... Merci pour le texte et la photo en ce dimanche matin.
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L
Oui, cette photo! L'élan, le mouvement, la souplesse, la joie, la vie! Merci de ton passage :-)
M
Faire la part, mais comment ? Parfois c'est au dessus de nos forces mais la vie est là, voilà tout, avec ce petit rire qui fait passer beaucoup;de choses....<br /> Ton texte est beau et si vrai... Tout se mélange, quand nous nous abattons quelque chose nous fait nous relever...
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L
Ah... tomber sept fois, se relever huit... et continuer.... en conscience. C'est tout ce que nous avons. Mais c'est essentiel :-)
P
Peut être est ce à cause de la photo, j'ai tout de suite reconnu Camus, et après je t'ai lue comme je l'aurais lu lui, et j'avais l'impression de me retrouver dans ce livre "Noces, suivi de l'été", tout déglingué chez moi à force d'être lu et relu... <br /> Oui, c'est parfois difficile de continuer et de rester ouvert à la beauté du monde, malgré tout... "Cette joie qui allait, indifférente et absorbée comme un pèlerin sur la terre, il me fallait la suivre pas à pas."
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L
Il y a des lectures dont il serait dommage de se priver :-)<br /> Camus était l'exemple même du courage: ni paravent ni parachute pour se garder du <br /> désespoir de vivre; juste l'intime conviction que l'espoir mène trop facilement à la résignation, et que "vivre, c'est ne pas se résigner".<br /> Et puis ce crépuscule de contemplation, et cet instant singulier où tout prend sa place, ce bonheur qui "naît de l'absence de l'espoir". <br /> "Ce n'est pas d'être heureux que je souhaite maintenant, mais seulement d'être conscient."<br /> Baisers camusiens ♥
N
Tu me prends aux tripes et au coeur par ton texte si fort et tellement bien écrit de surcroît. C'est si difficile, parfois, si fatigant, épuisant, de croire encore en soi, de garder un bout de ferveur (tu n'utilises pas le mot foi, dis-tu ... perso, j'essaie de bannir de mon vocabulaire tout ce qui ressemble de près ou de loin à du vocabulaire religieux, quel boulot, foutreciel !) "Ne pas se laisser engloutir". L'enfermement, le manque de respiration, c'est la mort, on se voit sous l'eau ou dans une cage dans le noir et c'est éreintant, anxiogène. Respire Balade, j'ai tellement envie de te prendre tendrement dans mes bras, comme une grande soeur, quand tes devines ta souffrance, et pardon pour ce lyrisme ... :-)<br /> Apolline, ma cadette -adulte-, débarque hier dans le salon et me demande : " C'est quoi, pour toi, le bonheur ?" Je lui ai répondu que pour moi c'était trouver un élément positif dans quoi que l'on vive. Je te souhaite, à travers tes instants difficiles à vivre, d'en trouver le métal qui forgera un peu plus solidement encore, ton avenir de douce guerrière. Tendres baisers.
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L
J'adore ce "foutreciel"! Vraiment! :-))<br /> <br /> Merci infiniment pour ta sollicitude et tes encouragements... Creux de vague c'est vrai, mais pas noyade, rassure-toi. Je suis de ces bois qui plient mais ne rompent pas; la vie est là, dans son présent, la vie d'abord, même sans autre but qu'elle-même. Mais dans l'intensité de l'instant. Je ne l'oublie pas.<br /> Je t'embrasse en retour ♥
P
Il est fort ce texte ! Que dis-je, ce jaillissement ! Ce cri...<br /> Continuer inlassablement, porté par une "foi" en l'existence vibrante, malgré l'adversité. Et si c'était ça, "vivre" ? Mais je lis aussi, dans cette injonction faite à soi-même de « continuer », comme la trace d'une fatigue. <br /> Je me dis que le jour où l'on n'a plus cette envie de « continuer », le jour ou on commence à abdiquer, on meurt un peu.<br /> <br /> J'aime bien l'idée du questionnement, toujours prêt à surgir :)<br /> <br /> Belle journée à toi.
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L
Sans doute, ce n'est que ça, vivre... La fameuse phrase "Il n'y a pas d'amour de vivre sans désespoir de vivre". Au terme de "foi", je préfère cependant ardeur, ferveur :-)<br /> Fatigue est le mot juste. Il est des circonstances qui font pencher la balance du côté du désespoir. Mais abdiquer ne me ressemble pas.<br /> Merci d'être venu poser ces mots :-)
B
Continuer bien sur Baladine mais laisser aller laisser faire ces périodes de transitions , accepter et attendre que passe le chaos , se refaire , se reconstruire et puis une fois ceci accompli , Continuer parce que Demain peut être lumineux et porteur , alors comme on est curieux de la Vie on attend de voir ...C'est bien la première fois je pense Baladine que tu écris ta fragilité et ces mots là de vulnérabilité , je les Aime beaucoup ….Le Temps on le dit souvent est un merveilleux allié c'est vrai ….Je t'embrasse
Répondre
L
Faire le gros dos et laisser passer les nuages, oui... Merci pour ce commentaire tout en finesse.<br /> Bises pluvieuses
C
comme ton billet me parle...<br /> "continuer, inconsolable, mais gaie"<br /> Pas facile, mais pourtant possible, "dépasser le quotidien pour atteindre l'espérance": cela suppose que l'on se cesse de guetter l'espérance, qu'on la suscite, même quand on est paralysé par la peur, par le découragement...<br /> Merci pour ce très beau billet
Répondre
L
"Sans l'espérance, vous ne rencontrerez jamais l'inespéré..." disait Héraclite. C'est toujours aller dans le sens de la vie. :-)<br /> Bises pré-automnales
A
Comme je te comprends et te dis ma proximité.<br /> Oui, la vie est une immense imperfection. La vie, notre vie, et nous n'avons pas le choix qu'il en soit autrement par je ne sais quelle magie qui transformerait tout en un instant..Cependant, il est des moments magiques au cœur même de celle-ci qui viennent nous apaiser, redonner espérance et raison de vivre au cœur de cette imperfection.<br /> Et aussi se donner le droit d'être imparfait, faillible, découragé, seul et parfois abandonné ; parce que ce droit-là existe au nom même de notre désir le plus profond de « continuer ». Paradoxe s'il en est. <br /> Quand nos faiblesses deviennent nos forces.<br /> Comme je te comprends et te redis ma proximité renouvelée.<br /> <br /> (Je souligne aussi que ton texte est d'une grande beauté malgré un sujet difficile. C'est toi cela aussi.)
Répondre
L
Je suis très touchée. Tu sais comme ton avis m'est précieux. Merci infiniment, vraiment.<br /> ♥
E
Je me souviens de cet adage que je trouvais idiot autrefois, "tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir". Mais je ne le comprenais pas. Il est si vrai que tant qu'il y a de la vie, qu'on remarque les couleurs du ciel, la saveur d'un plat, qu'on entend le chant d'un oiseau et s'en laisse panser le coeur... il y a de l'espoir. On continue, amputé parfois de quelque chose et la vie ne sera plus jamais la même mais elle sera, et on se consolera de ses injustices aux mille petits bonheurs qu'elle déposera ici et là. On continue. Avec joie... même si c'est difficile! <br /> Merci pour ce très beau texte... et "hauts les coeurs"!
Répondre
L
Oui, il faut prêter attention aux choses douces, jolies, leur donner du temps... Tout un art!<br /> Merci pour ce beau commentaire!<br /> Bise charmée
D
Coucou ma chère. Oui, continuer. C'est un cri d'espérance que tu lances. Quand tout devient difficile, que les doutes nous assaillent, contempler la nature, (pour toi la mer) et s'en inspirer. Inspirer à fond, ressentir l'air passer dans tous les pores de notre peau. Se sentir vivante malgré tout. <br /> Merci pour ce souffle vivifiant, comme un baume sur le coeur avant d'aller dormir. La lune veille ce soir. Bises alpines me belle écrivaine de feu et d'eau.
Répondre
L
Merci pour le baume que tu mets sur le mien, de cœur. Merci d'avoir compris. Bises ♥