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Histoires de vie, et de vies...

Droit de réponse

Avant de revenir à MeeToo et ses suites, plus ou moins positives, je m'offre une petite digression (quoique, à bien y réfléchir, un à-côté peut sembler plus juste, et encore...) sur le mode humoristique, mais extrêmement intelligent, spécialement dédicacée à la personne qui m'a récemment (mais en loucedé, hein, s'agit  de pas déconner en faisant ça publiquement, des fois que ça se remarquerait), qui m'a donc black listée après m'avoir fort aimablement qualifiée de "militante zélote" et "féministe hargneuse", oubliant à dessein (ou sans, vu qu'il m'a tout l'air d'avoir un ego aussi surdimensionné que celui de ce bon vieux docteur Freud) que le féminisme, le mien et en l'occurrence celui de l'immense majorité de celzéceux qui s'en réclament aujourd'hui, n'est pas une guerre des sexes, mais un combat on ne peut plus pacifique contre l'essentialisme et la socialisation de genre.  Pour le plus grand bien de toutes, et donc de tous.

Et je laisse Tanguy Pastureau conclure pour moi: "Non, les femmes n'aiment pas qu'on les siffle dans la rue, parce que ce sont des personnes, et pas les projections fantasmées de votre nostalgie désespérante"... wink

Droit de réponse
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À propos
La Baladine

Athée, laïque, féministe assurée et romantique assumée, universaliste, républicaine, rieuse et mélancolique, résolument positive dans un monde dépressif, agitatrice de cervelle, gratteuse infatigable du vernis des humains pour voir ce qu'il y a dessous... "Je ne fais effort ni pour qu'on m'aime ni pour qu'on me suive. J'écris pour que chacun fasse son compte." Jean Giono
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H
On voit que tu connais mal l'homme dont tu parles, qui lui fait preuve de délicatesse, en ne réglant pas ses comptes publiquement.<br /> Il m'accompagne à tous mes rendez vous médicaux, il préférerait passer l'IRM à ma place, je peux le réveiller la nuit, il me tient la main et me rassure. Il ne faut pas te venger des hommes, ceux que tu as rencontré dans le cadre de ton travail, sur ceux qui n'ont pas le féministe de Caroline Fourest.
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L
1/ C'est parce qu'elle n'a aucun sens (relis toi) que je la relève, j'aime la clarté. <br /> 2/ Puisque tu n'aimes pas ce que j'écris, ce qui est ton droit le plus absolu, pourquoi perdre ton temps à commenter? Perso, c'est la dernière fois que je te réponds.
H
Si ma dernière phrase n'avait aucun sens, tu ne l'aurais même pas relevée.
L
1/ J'avais pris soin de ne citer personne. Si certain.e.s (qui s'en fichent royalement à mon avis) savent maintenant de qui il s'agit, c'est à toi qu'elles et ils le doivent, pas à moi.<br /> 2/ Je n'ai rien à cacher, c'est mon blog, un espace où je suis libre d'écrire ce que je veux.<br /> 3/ Ta dernière phrase n'a aucun sens.
X
Ah j'adore Tanguy Pastureau ! Je l'ai vu en spectacle, je me suis régalé. Sinon, pour le combat pacifique qui est le tien, heu...celui de tout le monde, je te propose cette citation de Jean-jacques Rousseau :<br /> "En ce qu'ils ont de commun, les deux sexes sont égaux ; en ce qu'ils ont de différent, il ne sont pas comparable"
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L
;-) :-)
X
"Pas celui de tout le monde, loin s'en faut" c'est vrai, je suis allé un peu vite en besogne...<br /> Merci pour le lien, je n'aurai pu retrouver la chronique. Je les écoute toutes et je ne me souviens pas de tout.
L
Ah au fait! La phrase de Tanguy Pastureau, elle est tirée de cette chronique bien savoureuse, et si drôlement pertinente https://youtu.be/PHlJmIKQ2cY ;-)
L
Oh non, pas celui de tout le monde, loin s'en faut... <br /> Sinon, à part le fait que l'un des 2 sexes peut faire pipi debout sans s'en mettre plein les pieds, je ne vois pas...
M
Je me demande pourquoi certains dézinguent un article ou un blog! C'est du temps perdu, autant passer son chemin, c'est bien plus simple. Notre société a tellement changé, qu'il semble de bon aloi de tolérer tous les comportements, sous prétexte soit qu'on sollicite, soit que chacun est libre de faire ce qu'il veut!
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L
Ah chère Mansfield, je t'avais perdue depuis la "refonte" de la plateforme et la disparition du Reader (en tout cas chez moi il a disparu)! Voici donc le file renoué! Merci! :-)<br /> Je suis bien incapable de fournir une réponse à ton "pourquoi"... Par goût du sarcasme, du ricanement, par aigreur, parce qu'ils ont l'ego fragile, parce qu'ils méprisent tous ceux qui ne pensent pas comme eux, parce qu'ils sont persuadés qu'ils sont seuls à détenir LA vérité, qui n'est jamais que celle qui les arrange?... Peut-être un peut tout ça, peut-être autre chose encore...<br /> Mon blog est libre d'accès, mais les grincheux peuvent passer leur chemin...<br /> <br /> Reste que j'ai du retard à rattraper chez toi ;-)
E
C'est vrai que, comme le dit Psah, bien des femmes sont complices. Je me dis souvent que les pires ennemies des femmes sont les femmes complices, ces mères qui encourageaient leurs filles à supporter des ignominies de leur époux "parce qu'elles l'avaient bien supporté aussi et n'en étaient pas mortes", donnant l'idée que rien ne pouvrait changer quoi qu'on fasse ou ces femmes qui, quand une était honteusement trompée par son mari, l'en blâmaient en disant qu'elle n'avait pas "su le tenir"... J'ai vu et entendu ça si souvent!!!
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L
Certes bien des femmes, par conformisme, paresse, complaisance, lâcheté, on ne sait... Ce qui est à peu près sûr, c'est que ces anti-féministes sont souvent bien plus hargneuses que celles qui défilent pour leurs droits, les pacifiques, les joyeuses, les consensuelles, les bien élevées, mais qu'on taxe toujours (comme on le fait pour moi) d'hystériques... Va comprendre ;-)
P
Rigolo, et bien fait !<br /> La question, aujourd'hui, ce serait de se demander pourquoi le délire sexiste perdure. « Qui prodest », comme on dit dans les prétoires : à qui profite le crime ? Comme pour son cousin le racisme, et toute la famille des discriminations, qui gagne quoi ?<br /> Tout ça pour sauter son tour de faire le ménage, ou les courses !<br /> Et aussi la fameuse (et fumeuse) « question d’identité » : si je suis un mâââle, c’est moi big chief. D’où la complicité de certaines femmes, que ça arrange d’être « la femme du chef », ou une potiche fragile tellement belle …<br /> Continuez, chère Baladine, à pas vous laisser bouffer par les lions !<br /> Bien à vous,<br /> Patrick.
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L
Je vous suis totalement. Vous n'imaginez pas ce que votre commentaire, intelligent, lucide, raisonné, fait du bien à lire. Merci infiniment!
P
A propos de Laclos, encore, il est intéressant d'observer que la Marquise de Merteuil, féministe de choc, est représentée à l'écran en 1988 par Stephen Frears sous les traits de sorcière de Glenn Close, inquiétante et diabolique, comme son compère Malkovich ; là où Milos Forman, l'année suivante, propose une adaptation des "Liaisons Dangereuses", "Valmont", beaucoup plus subtile et fidèle à l'ambivalence des personnages de Laclos : non pas des monstres d'immoralité, mais des rebelles contre la "morale" hypocrite du temps, violente et sexiste. Leur immoralité, refus de soumission, révèle celle, bien plus terrible, du milieu policé et impitoyable de l'aristocratie, bien-pensante et prédatrice ...
L
Certes, l'imprégnation est telle qu'il est difficile de s'en extraire. Certains l'ont pourtant dénoncée très tôt, à l'image de Pierre Choderlos de Laclos que vous semblez connaître ;-) <br /> Je cite: "Ô femmes ! approchez et venez m’entendre. Que votre curiosité, dirigée une fois sur des objets utiles, contemple les avantages que vous avait donnés la nature et que la société vous a ravis. Venez apprendre comment, nées compagnes de l’homme, vous êtes devenues son esclave ; comment, tombées dans cet état abject, vous êtes parvenues à vous y plaire, à le regarder comme votre état naturel ; comment enfin, dégradées de plus en plus par votre longue habitude de l’esclavage, vous en avez préféré les vices avilissants, mais commodes, aux vertus plus pénibles d’un être libre et respectable. Si ce tableau fidèlement tracé vous laisse de sang-froid, si vous pouvez le considérer sans émotion, retournez à vos occupations futiles. «Le mal est sans remède, les vices se sont changés en moeurs.» "<br /> Tout comme lui, je me contente de prôner l'égalité des sexes et "la femme naturelle, être libre et puissant." <br /> :-)
P
à votre réponse à la réponse d'Edmée (chaîne filante) : parce que "des femmes" ne sont pas "mieux" que "des hommes", qu'elles ont les peurs et les conditionnements semblables, et ce sont des femmes, souvent, qui amènent leur fille, leur petite-fille plus souvent, chez l'exciseur ; pas mieux et pas pire, enfin souvent mieux quand même parce qu'elles ont la douloureuse "supériorité" de ceux qui souffrent plus souvent, plus dans leur chair, mais d'une égale possible veulerie en ce qu'elles sont tout autant humaines, hommes ou femmes semblablement humains de leurs faiblesses, haïssables ou pitoyables. Pour le meilleur et aussi pour le rire.<br /> (c'est que, par ailleurs, pour <br /> l'adresse de mon blog, si tant est qu'elle ait un intérêt - mais enfin c'est aussi là quand même que j'habite - je n'avais pas bien vu la petite case ...)
L
Merci!!!Merci d'avoir souri, et de poser cette question pertinente à laquelle vous donnez mine de rien la réponse, à savoir que ce délire perdure parce qu'il arrange les uns et ne perturbe pas certaines des autres qui en font leur affaire...<br /> Merci pour l'encouragement, qui sera suivi, n'en doutez pas!*<br /> Et merci enfin d'avoir donné l'adresse de votre blog, faute de quoi je n'ai pu vous retrouver précédemment :-)