Histoires de vie, et de vies...
7 Décembre 2018
Je le répète à loisir, je n'aime guère le téléphone, qu'il soit "i" ou "smart" ou fixe, d'ailleurs je n'ai plus de fixe, et je m'en porte plutôt mieux. C'est donc un fait, je n'aime guère le téléphone, et j'en use peu.
Pourtant, il est des heures douces où cette petite chose a le talent, via une voix aimée, de transformer un début de soirée en bonheur inattendu, plaisir, rire, échappée libre, tendresse et art de vivre. Une conversation parmi les meilleures, celles qu'on a avec quelqu'un qu'on aime et en qui on a confiance, dont on écoute tout ce qu'elle a à nous dire et vice versa, sans triche, sans jugement, sans peur d'être jugée, mal jugée.
Tendresse et art de vivre. Elle et moi, deux vigilantes. Vigilantes parce que chacune veille sur la liberté de l'autre, de loin bien sûr, sans l'avoir décidé, mais la vie court et le temps manque. On s'est souvent perdues de vue, parfois longtemps, mais jamais perdues de vie, et surtout jamais de cœur.
Tendresse et art de vivre. Parce que chaque fois, l'une constate que l'autre ne se laisse pas manger par la vie, qu'elle est toujours en devenir, qu'en dépit des clous auxquels elle se déchire, des coins auxquels elle se cogne, des chagrins, des douleurs, elle ne baisse ni les bras, ni le cœur, ni l'esprit.
Confidences, anecdotes, colères, idées, échanges, accord ou désaccord quelle importance quand respect, estime réciproque et bienveillance mènent la danse? Et surtout des rires, des rires...
Et l'heure a coulé dans cette tendresse... J'ai raccroché en me disant que la vie avait quand même de jolis instants d'harmonie, et je gage qu'en raccrochant de son côté, elle souriait aux anges à qui je souriais de même... Pour une fois qu'ils nous voulaient du bien, ceux-là...
A Val...
Athée, laïque, féministe assurée et romantique assumée, universaliste, républicaine, rieuse et mélancolique, résolument positive dans un monde dépressif, agitatrice de cervelle, gratteuse infatigable du vernis des humains pour voir ce qu'il y a dessous...
"Je ne fais effort ni pour qu'on m'aime ni pour qu'on me suive. J'écris pour que chacun fasse son compte." Jean Giono
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