Histoires de vie, et de vies...
5 Juin 2017
Maximilien est beau, c'est une évidence; du genre incandescent, irrésistible. D'accord, ça ne se mange pas en salade, mais ça ne gâche rien non plus. Par ailleurs, Maximilien est très à cheval sur les principes. Très. Par exemple, il s'appelle Maximilien, merci de ne pas l'appeler Max. Merci.
Max, donc, pardon, Maximilien, n'est pas qu'une bombe hormonale propre à affoler les horloges féminines, c'est un pur, un vrai, un idéologue, mieux (ou pire, c'est selon), un soldat idéologique. Il défend avec une fougue intarissable des causes généreuses, telles la cause humaniste, la cause écologiste, la cause sociale. C'est ainsi qu'un soir, alors qu'attablé au café parmi une bonne douzaine de copines et copains éblouis, il vilipendait à grands renforts d'arguments outrés le-complot-contre-le-peuple-fomenté-par-les-élites-gouvernantes-au-service-du-grand-capital, son regard bleu, si bleu, a croisé celui de Marie-Louise, qu'allez savoir pourquoi, tout le monde appelle Malou.
Malou a écouté le sublime orateur en fondant de délice, l'a trouvé passionnément passionnant, exagérément beau, elle a tout fait pour que ça se voie, ça s'est vu. Maximilien n'étant pas homme à perdre du temps, il a marché droit vers la gracieuse fille qui lui souriait extatiquement (non, ne cherchez pas, il semble que cet adverbe n'existe pas, mais c'est mon blog, et j'y fais ce que je veux). Deux jours après, l'homme et ses purs principes emménageaient dans le trois pièces de Malou.
La première semaine de vie commune a été un éblouissement des sens aux allures de feu d'artifice sans cesse recommencé, une manière de paradis terrestre, mais sans la pomme et tout le tintouin qui a suivi, et chacun des deux protagonistes a trouvé que décidément, l'autre avait tout bon.
Au bout de six jours, il a quand même bien fallu sortir du lit, s'arracher à l'Amour pour retourner à des activités bassement rémunératrices.
...à suivre...
Athée, laïque, féministe assurée et romantique assumée, universaliste, républicaine, rieuse et mélancolique, résolument positive dans un monde dépressif, agitatrice de cervelle, gratteuse infatigable du vernis des humains pour voir ce qu'il y a dessous...
"Je ne fais effort ni pour qu'on m'aime ni pour qu'on me suive. J'écris pour que chacun fasse son compte." Jean Giono
Voir le profil de La Baladine sur le portail Overblog