Histoires de vie, et de vies...
8 Janvier 2017
Il est inévitable, et normal, dès lors qu'on "blogue", de se trouver confronté à la critique.
Je passe sur ceux qui prétendent détenir la seule vérité, la leur, celle qui les arrange, au point de réinventer, au mépris de la plus élémentaire décence, des souvenirs d'enfance et des souffrances d'adolescent. Ceux-là même qui préfèrent le déni à l'écoute, l'égoïsme à l'empathie. No comment.
Je ne parle pas des critiques franches, sans ambages ou plus subtiles, mais qui laissent place à la réponse, à la discussion. On ne peut être d'accord sur tout, ni être aimé de tous. C'est évident. C'est du bon sens. Celles-là je les publie, et je leur réponds.
Je veux parler de la critique facile, du dégommage en règle, de la dérision féroce. La dérision, si l'on en croit ceux qui la pratiquent, est l'apanage des gens brillants, des lucides, comme s'il n'y avait qu'une seule manière de voir les choses, la pire, et une seule attitude à adopter, le mépris et la condescendance.
Si je me fie à ce que j'ai pu lire ici et là, elle est aussi l'apanage des anonymes. Pas de nom, pas d'adresse, pas de lien. Pas de courage? Visiblement pas celui de leurs opinions. D'autant qu'ils dénigrent à distance, en commentaires sur d'autres blogs.
Je n'aime pas les gens qui avancent masqués, cagoulés. Les grincheux sans identité. Ceux qui se cherchent une cible, déterminés à blesser. Et qui ne se mouillent jamais, eux. Les ricaneurs. Les aigris. Les grincheux, ça grince, ça blesse la vue, le cœur et la confiance. En fin de compte, la dérision, c'est du fil barbelé, de la mitraille... une sorte de bâillon de l'âme.
Quand on blogue, souvent, on dit "je", on s'expose, on met sa confiance en avant. Avec, pour motivation première, le besoin de partager; partager la sincérité, la curiosité, l'émotion, la douleur, la tendresse, le respect. C'est ce que je fais, c'est ce que je cherche. Quand je trouve, chez quelqu'un d'autre, je m'arrête. Si je ne trouve pas, si ça ne me parle pas au cœur, à l'âme, s'il n'y a personne à la tendresse demandée, je passe. A quoi bon juger, éreinter, esquinter? La critique négative, méchante, gratuite, n'a aucun intérêt. Elle n'apporte rien. Elle est le contraire du partage.
Alors ici, et quoique ceux qui ricanent ailleurs puissent baver et débiner, je continuerai à partager, à tenter de dire la douleur et la beauté du monde telles que je les vois.
Et je modère car je ne publierai pas la médisance, qu'elle s'adresse à moi ou à mes lecteurs. Si ça déclenche des vagues de haine chez certains, c'est leur problème. Je ne vais certainement pas me préoccuper des manipulateurs de tout poil, ceux qui ont un avis sur tout, sur tout le monde, tout comme sur moi.
*La critique est la puissance des impuissants Alphonse de Lamartine
Athée, laïque, féministe assurée et romantique assumée, universaliste, républicaine, rieuse et mélancolique, résolument positive dans un monde dépressif, agitatrice de cervelle, gratteuse infatigable du vernis des humains pour voir ce qu'il y a dessous...
"Je ne fais effort ni pour qu'on m'aime ni pour qu'on me suive. J'écris pour que chacun fasse son compte." Jean Giono
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