Histoires de vie, et de vies...
L'an dernier, j'écrivais ceci: "A bord des navires, autrefois, le temps se comptait avec un sablier. Les hommes de quart étaient chargés à tour de rôle de veiller au mouvement du sable, retournant l'instrument à l'instant exact, de jour comme de nuit,...
Quand je l'ai rencontré, ses jambes le portaient bien droit, deux belles colonnes musculeuses. "Un homme, c'est un homme, mais un bel homme, c'est autre chose", disait Louise de Vilmorin. Elle n'avait pas tort, et plus d'un cou féminin se dévissait sur...
Les yeux chauds, les tempes battantes, le froid jusqu'au creux des os, les côtes serrées, l'appétit absent, les chiffres du thermomètre qui s'envolent, c'est la grippe. Et c'est pas de chance. Impossible de m'arrêter, de me glisser au fond du lit jusqu'à...
Autant le dire tout de suite, ceux qui s'attendent à une fable morale risquent fort d'être déçus. On l'aura compris, Brigitte, petite bourgeoise coriace, est futile, vénale, nombriliste, incapable de pondre une idée originale, mais experte à reprendre...
Bientôt 30 ans se sont passés et jamais je n'aurai pensé Qu'à l'épreuve de l'avenir, tant d'amour puisse encore grandir* 28 ans et presque 8 mois. Du premier jour, on s'est aimés comme des torches, dont la flamme, si elle a pu vaciller parfois, sous les...
L'annonce a bruissé dans ma petite ville de bord de mer. Le murmure a enflé, a pris corps. C'est certifié, officiel : Olivier Linot s'en va. Le second quitte le vaisseau, la mairie perd son chef d'équipe, son patron humaniste et engagé, dont la longue...
Elle sourit. Petit bout de femme aux allures de fée Clochette. Cheveux blonds mouvants, sourire éblouissant. Rieuse. Belle. Féminissime, d'une féminité qui n'a pas plus besoin de talons aiguilles que de mettre son cul sur la table pour se faire remarquer....
Février est parti en une soirée douce, douce et mauve, pleine de sensations infimes et infiniment précieuses. Ces sensations émotions qu'il est bon, vraiment, de prendre le temps de goûter quand elles se présentent, d'autant ce n'est pas une question...
Focus pour mise au point. Au cas où. Si jamais j'ai donné dans mon précédent billet le sentiment d'émettre une quelconque plainte, c'est que j'ai raté mon but, qui était de décrire aussi simplement et sincèrement que possible ce que peut être le quotidien...
Avant de revenir à MeeToo et ses suites, plus ou moins positives, je m'offre une petite digression (quoique, à bien y réfléchir, un à-côté peut sembler plus juste, et encore...) sur le mode humoristique, mais extrêmement intelligent, spécialement dédicacée...
Je le répète à loisir, je n'aime guère le téléphone, qu'il soit "i" ou "smart" ou fixe, d'ailleurs je n'ai plus de fixe, et je m'en porte plutôt mieux. C'est donc un fait, je n'aime guère le téléphone, et j'en use peu. Pourtant, il est des heures douces...
Aznavour aurait peut-être, (sans doute?) aimé ce titre, lui qui, à force de promener obstinément son beau timbre voilé qui ne vieillissait pas sur toutes les scènes du monde, avait fini par nous faire croire qu'il l'était presque, immortel... Je raffole...
Alors bien sûr, comme chaque fois que la parole des femmes se fait entendre, chaque fois un peu plus fort, un petit peu, un tout petit peu plus fort, elle est amoindrie, mise en doute, délégitimée, voire même sa couleur violette masquée par un brouillard...
La dignité des femmes. Et des hommes qui marchent avec elles. La dignité de celles et ceux qui marchent parce que convaincus que la société a un vrai problème de violences contre les femmes. Les enfants aussi, notez bien, mais parce que le sujet le mérite,...
Ce billet n'est pas le mien, mais celui d'Edouard Baer, dandy désenchanté, drôle, absurde et poétique. Je vous le livre ici, monologue labyrinthique qui prend sens au fil des mots, parce que je vous aime, parce qu'on apprend tellement de soi en écoutant...
Je peux passer des heures à la contempler sans jamais me lasser. L'avoir faite, l'avoir mise au monde, la regarder vivre sont un incessant sujet d'émerveillement, une sorte de miracle auquel je ne m'habitue pas. Elle fut, elle est ma plus intime conviction,...
Si près de Noël, on se doit d'être léger, non? Non. Je ne vais pas pouvoir être légère, ça ne va pas m'être possible. Ecrire des phrases rondes et douces et lumineuses, ça ne va pas être possible. Pas maintenant. Pas tout de suite. Pas en ce mois décembre...
La petite lampe ronde verse son feu orangé sur les draps. Le désir comme une vague voluptueuse entre lui et moi. Sa bouche chaude est un puits sans fond de douceurs éblouissantes... Corps et âmes assoiffés de délices et de caresses... Je me fonds sur...
Qui n'a pas vu le jour se lever sur la Seine Ignore ce que c'est que ce déchirement Quand prise sur le fait la nuit qui se dément Se défend se défait les yeux rouges obscène Et Notre-Dame sort des eaux comme un aimant L ouis Aragon, Le Paysan de Paris...
"Je n'ai que rarement chanté cette chanson au cours des nombreuses années qui se sont écoulées depuis qu'elle a été écrite, car je n'aurais jamais pensé qu'elle serait à nouveau pertinente . Mais, à la lumière de la décision sanglante et terriblement...
Eh bien voilà, 6 jours déjà que la Terre a bouclé sa révolution autour du Soleil, et débuté une nouvelle ellipse. Il faut croire qu'elle n'est pas bien nomade, la Terre, pas très bohême, elle fait très attention à toujours remettre ses pas dans l'empreinte...
Il est inévitable, et normal, dès lors qu'on "blogue", de se trouver confronté à la critique. Je passe sur ceux qui prétendent détenir la seule vérité, la leur, celle qui les arrange, au point de réinventer, au mépris de la plus élémentaire décence, des...
Je connais une jeune femme qui se prénomme Julie. Elle est vive, belle, ardente, cheveu de jais et sourire éblouissant. Et cordiale. Et bienveillante. Bon, ce n'est pas à elle que je m'adresse aujourd'hui, mais à Julie-que-je-ne-connais-pas, qui m'a apostrophée...
L'enfance est un déjeuner de soleil, un printemps. Vous tournez la tête une minute et, quand vous regardez à nouveau, ça y est, tout a changé. De mystérieuses mutations ont pris place qui ont transformé votre enfant en adulte, et c'est définitif. Et c'est...
Septembre... C'est la tombée d'un jour parfait, comme il s'en écoule depuis quelques semaines ici, une suite de jours immobiles, idéalement pareils l'un à l'autre, des jours chauds, un peu lents, comme si la saison était restée mollement suspendue en...